lire le livre La trahison des clercs d'Israël

Les clercs d’Israël portent une lourde responsabilité dans la campagne actuelle de délégitimisation d’Israël et dans les accusations portées contre l’Etat juif et le sionisme par les Occidentaux, qui se nourrissent largement de l’argumentation de mouvements et d’intellectuels israéliens, hier comme aujourd’hui. En marquant d’une faute consubstantielle à sa naissance (le « péché originel du sionisme ») le retour d’Israël sur sa terre, ceux-ci ont contribué à diriger l’opinion occidentale, jadis largement favorable au mouvement de renaissance nationale juif, contre ce dernier. Ainsi, l’attitude de plusieurs écrivains israéliens de premier plan, qui trouvent en Occident un écho favorable et une caisse de résonance à leurs idées pacifistes et à leur condamnation sempiternelle des gouvernements israéliens, quels qu’ils soient, n’est pas sans ressembler à celle des intellectuels juifs allemands du Brith Shalom, lointain ancêtre de « La Paix maintenant », qui ont d’emblée accusé le mouvement sioniste d’être responsables du conflit et des effusions de sang. Ce livre analyse les racines idéologiques et les motivations profondes, conscientes ou non, des promoteurs du pacifisme israélien et démonte les ressorts du discours éthique, qui prétend imposer à Israël un comportement exemplaire face à ses ennemis. Il se penche notamment sur les questions brûlantes de l’éthique de Tsahal et du droit de la guerre appliqué au conflit entre Israël et le Hamas. Il replace ces questions actuelles dans l’histoire d’Israël et du sionisme, en rappelant les prémices idéologiques du débat actuel.